Voilà un mois depuis que t’es parti, après avoir gagné ton pari…

Article : Voilà un mois depuis que t’es parti, après avoir gagné ton pari…
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27 juillet 2018

Voilà un mois depuis que t’es parti, après avoir gagné ton pari…

Quand t’es parti, j’ai cru à un voyage bien que sans bagage, mais habituellement momentané.

On vient pleurer de ton absence parce qu’elle signifie manque de présence. Oui, pleurer sur ta peau !

Est-ce qu’une mort sincère qui a bien voulu arracher ta plume assez haute dans les rues des tombeaux ?

Un drame de galère et de faux frères.
Quant t’étais vraiment dans la merde, ils t’ont tendu la fausse main pour un voyage sans retour !

Et tu n’as jamais remis à demain, ce que tu pouvais faire en une main pour servir ces vautours !

Je ne savais pas comment dire pour une merde… et quand on te stoppe sur le chemin de la vie, même le diable qui s’arrête ne peut ajourner ta direction vers le paradis.

Combien connaissent de noms et de la politique de « m’as-tu vu » pour s’occuper de toi dans ton lit de malade avant que ton âme n’ait été repris ?

Quant tu parti, nous sentîmes les ambitions que tu avais pour la presse sans doute ta famille !

La solitude que t’as eu du mal à dire que tu l’aimes parce qu’elle est ton amie.

Quant tu parti, ton tilleur a compris finalement qu’il est au chômage. Trop de personnage, mais plus besoin qu’on te rende hommage.

Tes vrais amis savent que l’amitié s’étend à jamais. Cela est un bagage pour un sage !

Que t’as tenu… lorsqu’on aime, on ne compte jamais. Ta fierté, c’est ta parole même quand t’es allongé par terre même en pleine neige.

Voilà que t’es parti dans l’honneur et sans gâchis. Tu reposes désormais dans ton tombeau au près de tes ancêtres.

Ils ont eu besoin de toi pour les assister après l’accomplissement de ton devoir sur terre peut-être.

Voilà que t’es parti. La concurrence pour assortir son trou et seulement une fois enterrer pourrait prendre son bout.

Tu n’es pas loin, tu es à jamais dans le cœur de la famille, des fans anéantis, des lecteurs assoiffés de ta plume jusqu’au bout.

Tu n’es plus là, mais la jeune génération de journalistes n’est pas déçue pour placer ses orteils sur les traces laissées par les tiens et, iras s’il faut pour investiguer, partout.

Tes dernières heures passées sur l’autoroute ont vu les choses empirées.

Seigneur ayez pitié ! Le moment où ces ordures l’ont mis dans le clou.

Le jour que tu parti, certaines fausses personnes ont eu mine d’être déçu, voulaient rouler avec toi auparavant mais t’auraient marchées dessus.

T’as été fans de ta profession et de tes fans, fou d’eux, que tu n’étais rien sans eux car il n’y a pas de fumé sans coup de feu. Tous sont déçus !

Des heures se sont passées. Bordelle de merde ! Et tu vois les choses empirer. Seigneur ayez pitié !

Le jour où Abdoulaye Bah est parti ! Oui, le jour où tu parti !

Tu n’as amené rien avec toi après toute cette merde de farce, et ça allait vrai de ça !

La seule chose importante pour toi, c’est que t’es parti la tête haute. Alors t’as gagné ton pari.

La vie est une question de choix !
Les prières remplaceront les courriers.

Dors en pais guerriers !

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