Obamazid

Vrai: des parents favorables à la migration de leurs enfants

Un post sur le réseau social Tiktok, titré « Je dis non à l’immigration clandestine en cette année 2023 », publié le 17/1/2023 de Steeven l’américain avec une durée de 1 minute et 29 secondes puis likée 277 fois, affiché à maintes reprises, montre la complicité de certains parents dans la migration de leurs enfants. Dès après la première minute, on constate que Steeven fait ressortir la part d’implication de ces parents qui jouent un rôle majeur pour l’immigration à destination inconnue de leurs enfants.

https://vm.tiktok.com/ZMjF6Ng1Q/

Le témoignage d’un jeune migrant sur la complicité de son père sur la plateforme facebook de Dourainfo.com, laisse croire que des parents contribuent à l’immigration irrégulière de leurs enfants.

 »Agé de 21 ans, le jeune Abdoulaye Diallo affiche sa volonté d’aller en Allemagne ou en Italie pour gagner sa vie. Tout a commencé à Kourémalé, « mon père père m’avait accompagné là, (à 550 km…) et, avant la frontière, il a changé 1,8 millions de francs guinéens (152 euros) en francs CFA avant de me remettre cette somme. Puis il m’a dit que l’espoir de la famille reposait sur mes épaules. Je lui ai dit au revoir ».

https://facebook.com/Dourainfo/photos/a.1297558776955109/1398800166830969/?type=3&mibextid=Nif5oz

Une autre affirmation de la cinéaste guinéenne Isabel Kolkol Loua qui a récemment témoigné que « De nombreuses mère soutiennent un enfants qui veut partir, et certaines sont même à l’origine de l’idée », retracée dans son filme « The way », qui aborde l’angle préventif de l’immigration, publiée sur le site

https://www.voaafrique.com/a/vers-une-f%C3%A9minisation-de-la-migration-clandestine-/5807027.html

qui corrobore à des données recueillies à travers des sources d’informations obtenues sur la route de l’immigration.

« Sa mère est très intéressée par le projet de voyage et elle est prête à donner tout ce qu’elle a pour que son fils puisse faire ce voyage », relate Isabel sur l’histoire d’un jeune homme dans un court métrage.

Une autre source sur cette complicité des parents se trouvant dans la vidéo de la réalisatrice sénégalaise Khadidiatou Sow, qui a enqueté avant de réaliser son court métrage « Une place dans l’avion », exposant le meme type de comportement d’une mère vis-à-vis de son enfant publié sur

Une place dans l’avion Avec sanekh film complet

Des récits témoignés sur le quotidien en ligne révèlent une vulnérabilité chronique des parents fragilisés par les aléas de la vie. Dans ce contexte, il semble que le groupe familial préfère apporter une aide ponctuelle au voyage, au lieu d’une prise en charge tous les jours.

https://journals.openedition.org/africanistes/8567#ftn8

Dans un atelier consacré au thème « Migration et famille », l’organisation internationale pour les migrants indique que « Pour les migrants et leurs familles, la migration permet d’améliorer leur niveau de vie et peut contribuer de manière significative à leur développement, notamment par les avantages économiques qu’elle apporte », on peut lire sur son site web.

https://www.iom.int/fr/migration-et-famille

Retenons qu’il est évident que pour ce qui est du cas de la migration irrégulière, nombreuses sont ces familles qui restent complices sur le départ de leurs enfants. Ceci, sans mesurer les risques qui les guettent sur leurs périples.


Guinée: leurre du bilent d’un putsch

En ce 5 septembre, le groupe de putschistes qui avait renversé Alpha Condé en 2021 fête ses deux ans au pouvoir. Cette journée de célébration et de commuémoration, laisse le peuple dans un pessimisme profond d’un autre bilan balafré.

Il y a deux ans jour pour jour, un groupement d’élite chargé de la lutte contre le terrorisme dénommé « Forces spéciales », en sa tête, un certain colonel Mamadi Doumbouya s’accaparaît du pouvoir de forcing du pro faussaire Alpha Condé.

Apparu en libérateur à la télévision d’État dans l’après midi, le colosse venu du camp de Kaléah, dans la préfecture de Forécariah, au sud-est de Canakry, lance son message pour draguer les cerveaux du peuple longtemps martyrigé. Le nouveau chef a affiché une certaine volonté d’être auprès de ses citoyens.

Les premiers pas…

Avec une communication modérée, le président du CNRD (comité national du rassemblement pour le développement) a eu l’attention de la plus grande majorité. Il a promis entre autres :

la justice comme « boussole de la transition », la lutte contre le détournement des deniers publics, la refondation de l’État en un mot. Des paroles que tout un guinéen avait avide d’entendre et voire se réaliser. Ce, après plus d’une décennie de gouvernance entre copains et coquins.

Ainsi, une Charte de la transition voit le jour. Des exilés du pouvoir déchu rentrent pour apporter leurs grains de sel au colonel. Même l’opposition la plus farouche au régime défunt assiste à des campagnes pour tenter de convaincre les sceptiques.

Des points forts

En sous peu, la relance des chantiers en panne depuis belle lurette reviens à l’ordre du jour. Les mouvements de soutien sont interdits. Il faut désormais éviter « les erreurs du passé », laisse croire le nouvel homme fort du pays.

La tenue du procès du massacre au stade du 28 septembre en 2009, sous l’ère du CNDD (conseil national pour la démocratie et le développement) dirigé à l’époque par le capitaine Moussa Dadis Camara reste saluer.

Malgré tout l’homme reste un « connu inconnu »

Après avoir goûté aux délices de la magistrature suprême de l’État, on assiste à une violence unilatérale et flagrante des textes fondamentaux de l’instance de la transition.

Le premier ministre technocrate comme on l’entendait, devient le premier des ministres et est décrié publiquement par des proches voir même le dirigeant du putsch.

Après un an de règne, un autre goût bernement est nommé avec une nouvelle figure à la primature. Des cadres de l’administration se prennent pour des petits princes.

L’arrogance de l’État resurgit. Sur une dizaine d’activités de retour à l’ordre constitutionnel déjà promises, l’on se demande la moindre qui est véritablement entamée depuis deux ans.

Des erreurs du passé refont surface

L’un des points qui a le plus choqué les putschistes et le gouvernement, reste la demande de déclaration de biens mobiliers et immobiliers avant leur prise de fonctions. Or, on observe depuis leur avènement des immeubles et autres qui poussent partout.

Le budget de la présidence revu à la hausse à des coups pharaoniques sans raison valable. On assiste également à des scandales financiers au sommet.

Le cas le plus récent est la soi-disante rénovation du domicile du chef du gouvernement, qui s’élève à un montant colossal de plus de six milliards frans guinéen.

Des activistes foutus en taules et la liberté d’expression menacée. Des opposants recommencent à prendre la poudre d’escampette. D’autres continuent de tomber sous l’effet des balles sous le CNRD.

Des dialogues sans dénouement. Et si la boussole avait été dérobée pour continuer à rester dans cette justice à double vitesse ? C’est l’annonce à laquelle l’on s’attend.

L’institution sous régionale qui avait pris la responsabilité de jouer à l’arbitrage n’est pas bien suivie. La criminalité bas son plein et les droits humains sont bafoués sous la barbe de tous. Bref, c’est la coquille qui change et non la veste.

Bon sang!


Chez mondoblog, on se lit parce qu’on se lie

Mes premiers pas sur la plateforme des blogueurs francophones de RFI, m’ont permis de découvrir tant de personnes formidables, ayant des plumes exceptionnelles. Bien avant mon intégration, j’y surfait de temps à autres pour vivre le goût de l’écriture d’horizons différents.

J’etais surtout comblé d’observer de différentes thématiques abordées comme : la culture, l’économie, l’éducation, les faits divers, le sport, l’environnement, l’immigration etc. qui sont traitées avec passion. Quoi de plus beau !

Un monde de savoir et de partage

Une famille ou la liberté d’expression est en première ligne, où les aînés sont toujours là pour combler les manquements de leurs successeurs dans le besoin. L’image et la voix se font sans ambage ressentir partout. Il y a quand-même à se féliciter hein !

Dans un de mes récents billets de blog, j’ai mis l’accent sur la nécessité d’intégrer mondoblog sans ambiguïté. Des opportunités, la découverte, l’expérience, l’influence entre autres.

Pour les cadets, c’est peut-être un voyage perplexe. Surtout lorsqu’il ne faut pas s’attendre à des retombées mensuelles. Cependant, les vraies raisons sont ailleurs et méconnues pour un débutant.

Les interactions nous font découvrir

Depuis que j’ai déposé ma valise dans la mondofamille, ma communauté s’agrandit. Je commente des sujets qui me paraissent attrayant et vice-versa, après avoir parcouru l’interface de tant de journaux personnels sur la toile. Ces interactions d’aînés et de cadets (nouveaux) me font découvrir les quatre coins du monde sans me déplacer.

Des sujets pertinents et inspirants

Crédit: Olou Eletu/ Iwaria

On peut ambitionner écrire pour une raison particulière. Mais cette prétention du « moi » nous amène à inspirer d’autres individus. D’où l’appétit de rester souvent dans la peau de ces gens. Comme pour dire qu’on ne blog pas pour soi.

Mais une question banale qui ne semble souvent pas facile à donner une réponse à bon nombre de blogueurs est de savoir :  »pourquoi tu blogues et combien tu gagnes derrière ton blog » ?

Peut-être que je blague !

En attendant de trouver votre réponse chers mondoblogueurs, je vous souhaite une bonne fête internationale. Encore plus d’années à vivre ensemble dans la famille, avec pleines d’énergies. One love !