De 5 ans dans le virtuel à 5 minutes dans le réel, enfin une autre histoire

Article : De 5 ans dans le virtuel à 5 minutes dans le réel, enfin une autre histoire
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1 septembre 2018

De 5 ans dans le virtuel à 5 minutes dans le réel, enfin une autre histoire

Aussi bien pour permettre à ceux qui l’utilise mieux pour s’approprier de ses avantages, l’internet est devenu de nos jours un outil incontournable pour la communication humaine. Ne dit-on pas que  »le monde est un village planétaire » ? Pour celui qui sait mieux interpréter la véracité de cette problématique, le monde évolue en fonction du temps. Pour ainsi être dans cette modernité, il faut profiter du temps pour faire son temps en choisissant le bon moment et avec de bonnes personnes.

Ma première rencontre avec une personne d’inconnue, ne m’a pas tardé d’agir à son sujet que je trouve assez important. Auparavant, elle ne fut qu’une simple amie sur le réseau social de Mark Zukerberg. Cela remonte il y a de cela cinq ans, lorsque Saran me souhaitait à l’occasion de mon jour assez spécial car ayant un an de plus dans ma vie « Joyeux anniversaire ». Je fus combler de joie de sa part tout comme d’autres amis de renommé par le canal du même réseau facebook qui, s’il était un pays d’après un constat des spécialistes, il serait le plus populaire au monde.

Sans doute, je réclame mon cadeau d’anniversaire. « Y’a pas de souci » répondit Saran. D’échange en échange, on se familiarise sans arrières pensées. Je la considère comme étant une cousine de la même famille. Au fur et à mesure, nous nous ‘’likons’’ (aimons) et commentons des publications comme j’ai l’habitude de le faire avec mes autres amis sur les réseaux sociaux.

Une histoire de camaraderie au vrai sens du mot mais amicale dans le jargon de la communauté des facebookeurs. Mais de temps à autre, les relations se soudent puis les moments de partagent s’intensifient.
Je me présente à elle,
-je suis Mamadou Mazid et je suis blogueur. Quoi encore ? C’est tout. -Je ne crois pas, rétorqua t-elle de l’autre côté de l’écran.
-Aie confiance. Et toi, demanda-je par la suite.
-Elève en classe de terminale. Point, c’est tout !

– « Il y a bien des points de suspension mais… » Je lui réécris en lui souhaitant bonne chance. Et pour me rassurer que se soit la bonne personne qui est assise de l’autre côté face à un clavier, différente donc d’un imposteur ou d’un hacker, je fais en sorte d’échanger nos numéros portables. J’appelle ainsi et j’entendis une voix féminine qui pouvait me donner une certaine assurance. Mais cela reste encore à vérifier. Quelques jours après je rappelle le même numéro, puis la même voix me revient. Cette fois, ça doit être la bonne peut-être.

Moins d’une semaine plus tard, mon téléphone crépite, je vois son nom afficher sur l’écran, je décroche et je trouve effectivement que ce n’est autre que Saran. On échange longuement, notamment sur les études avant de raccrocher. Je la trouve très sympa et très responsable dans ses propos. Désormais on se donne de bons conseils et on se taquine le plus souvent. Et ça continue dans ce sillage pendant de longues années.

C’est ainsi, je me dis en fait, que peut être, la relation (amie-virtuelle) est restée au stade virtuel assez longtemps (presque toujours). Alors il fallait aller à sa rencontre tout en évitant d’apporter une grande déception.
Je ne sais pas maintenant ce qu’elle va interpréter mais je n’ai sans doute pas planifié une rencontre pour découvrir cette personne d’inconnu qui n’arrête de me taquiner épisodiquement sur la planète de l’oeil fermé. Peut être que de grandes amitiés virtuelles peuvent passer au réel sans problème.

La rencontre reste inattendue !

Sans programmer le rendez-vous qui m’a tend prit du temps malgré le poisson d’avril de l’année dernière (2017), je profite ce soir après une réunion d’une journée accablée de fatigue pour honorer ma parole du téléphone. Je devais aller rendre visite à ma ‘’belle’’ à son domicile, car elle m’avait déjà donné sa petite sœur même s’il me faut encore convaincre le plus. Je connaissais déjà le lieu mais pas la concession. Malgré le fait que le gros souci en Guinée quand on veut se rendre chez quelqu’un, c’est l’inexistence de numérotation des rues et des bâtiments. Cependant, je prends le courage.

L’autre question qui me hantait le cerveau était de savoir après avoir pris le risque d’y aller seul, qui est-elle en réalité ? Est-elle grande de taille… ? Tout comme elle avait aussi une curiosité de tout savoir sur moi à ce jour opportun.

Rester à tout moment au virtuel semble relever de l’épreuve plutôt que du simple plaisir de partager. Enfin, la décision de faire le face à face avec quelqu’un à qui on parle depuis longtemps sur un clavier !

Le crépuscule tombe et me voilà devant la cours de la ‘’mécanicienne d’ordinateurs’’, comme j’aimais l’appeler parfois. Je lui téléphone, elle sort me chercher. Sans doute, on se découvre les visages et les corpulences l’un de l’autre. J’ai finalement en face de moi, la vraie personne, celle qui m’a amusée, qui m’as parfois fatiguée par ses histoires de beau-frère (sans doute les noix de colas accompagnés d’un visa des USA…). Celle qui a toujours été psychologiquement au près de moi à des moments donnés.

Mais j’ai l’impression que quelque chose lui bloquait chez moi. Elle regarde à chaque fois ma chemise fleurie, mes chaussures qui avaient déjà consultées la poussière de Conakry, mon rire accompagné de sommeil. Bref, seule elle qui peut le justifier.

Dans tous les cas, sa rencontre me donne à la fois une leçon d’une longue histoire qui donne envi de narrer entre les lignes d’un roman, pour donner la raison qu’il peut exister aussi une amitié de fiction quant on n’existe pas dans la vie réelle.

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