De la plume à la kalachnikov, elle a finalement fait son choix !

Article : De la plume à la kalachnikov, elle a finalement fait son choix !
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30 septembre 2018

De la plume à la kalachnikov, elle a finalement fait son choix !

La vie nous réserve souvent des choses auxquelles on ne s’attendait pas. On peut vouloir faire quelques actions ou préparer des projets dans l’avenir et que la vie s’impose. On ne peut pas forcément être l’auteur de la postface de son livre.

C’est pour moi difficile de prendre le temps d’exprimer une expérience vécue pendant un moment sur mon clavier pour la partager avec le monde extérieur. Car c’est assez dur de revenir sur certains enclins qui nous brisent le cœur. Une histoire d’amour fracassant et inoubliable.

Je n’ai pas la possibilité d’avoir le pouvoir de Hiro Nakamora, pour remonter le temps. Mais il est pour autant possible de revisiter le temps dans ma mémoire pour ressortir les faits depuis une certaine période. Planter le décor ? Je n’en sais pas. Cependant, tout ce que je sais dans cette histoire, c’est que je suis estomaqué de voire un projet partir sans que je ne sois au courant. Trahison ou second plan ? Je ne voudrais pas récidiver les séquelles d’une page déjà tournée.

De toute façon elle n’a pas tenu parole à sa promesse selon la quelle, « Obamazid est mon futur tendre moitié… »

Je me souviens encore de ce 17 avril 2017, lorsque je boudais le match du classico qui opposait mon club chouchou, le Réal Madrid au fc Barcelone, pour aller accompagner une personne à qui je portais dans mon cœur, chez elle. Certes elle va se reconnaitre dans ce billet, mais je préfère employer son nom à la troisième personne du singulier.

On était alors trois, ce jour là. Elle était l’une des personnes les plus spéciales pour moi. Celle à qui je tenais beaucoup. Malgré sa corpulence qui puisse déranger certains.

Moi par contre je jugeais tous ses défauts à l’aveuglette. Son obésité foudroyait mes yeux pour juger en claire les choses. Etant, elle est mon gros bébé. Joufflues avec des bras robustes et la forme qui trahit sa tournure. Elle a en réalité une forme de lion. Mince par le bas, mais grosse vers la haut.

Néanmoins mon cerveau dans tout ça, semble subir du formatage. Tant mieux ! Celle que je cherchais à satisfaire sans remord, même étant dans mes nerfs. Celle avec qui je m’amusais et cherchais à partager du savoir sans passer au musée.

Si la troisième accepte, elle peut m’en témoigné après avoir parcouru ces lignes de blog, loin d’une blague. Un dix neuf heures qui avait déjà permis à l’arbitre du match de lancer son coup de sifflet. Quelques minutes avant le match, je pouvais voyager dans les idées de l’entraineur de mon équipe préférée pour aligner les joueurs sans me tromper.

Même s’il y a des joueurs qui me déplaisent parfois, mais j’ai l’impression souvent de naviguer dans la tête du voyant Zizou. Je n’en doutais pas. Un certain Danilo et un autre Benzéma y sont. Pas totalement optimiste pour une éventuelle victoire des meringués. Mais les hommes écrivent leurs histoires et le club demeure.

Malgré tout, je suis loin de l’écran. Je l’ai perdu l’œil à cause de cette personne qui m’a tiré de là pour le simple but de la pousser. Finalement pour l’amener chez elle. Ça y est. Quant l’amour nous tient on ne peut rien. Sans doute on est souvent amortit jusqu’à la moelle des os. Ce n’est pas moi, mais la loi de la nature humaine.

Après le cri de joie des supporters dû à un but inscrit par le Réal, j’ai la chair de poule et ma curiosité est axée plutôt à la télévision qui est déjà loin de moi. Enfin, nous arrivons. Je suis désormais dans le salon de la personne qui m’a poussé à y être sans pourtant me dire ce qu’elle cachait derrière la tête. Bien fringuer car je revenais d’un mariage.

Devant un fait accomplit, elle me présente à sa famille. Son frère ainé qui vient juste de s’assoir en face de moi, ne me connait pas. Mais j’ai l’impression qu’on lui a siffloté un mot au couloir avant d’être là. Ben, la vie est faite aussi d’admiration de personnes d’inconnues hein !

Seul, je me demande si c’est à cause des liens d’amitiés que j’ai avec sa sœur ou quoi ? Pour un départ, c’est en fait à cause de la présentation qu’a faite sa sœur à mon sujet. L’homme de plume certes. « Vraiment très ravi de faire ta connaissance mon frère » me dit t-il.
En fait, je suis en face d’un acte déjà consommé. Celui de la réaction de sa sœur qui m’a présenté à la famille comme étant celui qui partagera le reste de sa vie.

-« A l’attention de tout le monde ici présent, je suis très heureuse de vous présenter mon futur. Car papa m’avait dit un jour devant mon grand frère qui peut le confirmer, de lui présenter celui avec qui je veux convoler, qu’il sera à mes cotés… »

Une décision responsable mais qui est difficile à prendre de ma part sur place. Je cherche à sauver l’honneur sans vexer qui que se soit. Je sors sans donner ma position claire. Cependant l’optimisme y est. Une position d’homme politique hélas ! Il faut parfois savoir réconcilier le monde sentimental et relationnel. Par ailleurs, il fallait en parler sur le chemin du retour sans complexe. Car à deux, c’est génial. A trois en guise de témoignage, c’est plus meilleure.

J’étais toute fois déboussolé par l’histoire du match au menu du jour. Sans doute, la rencontre la plus suivi de la saison par les fans du football. Un CR7 face à un Léo Messi à bernabeu. Malgré tout, le score de la rencontre est en faveur du Barça (2-3). C’est indubitablement le choc de l’année. Ce jour là, donc, je faisais face à un autre destin qui pouvait peut être se tracer devant moi. Mais par quelle manière ?

Mon arme est ma plume même avec ma copine sous la pleine lune. Mon âme, elle l’a lime. Ce n’est plus une affaire de nana rencontrée dans la rue mais une histoire ambigüe et subterfuge. Verra qui vivra. Dans le jargon militaire, on a toujours deux plans à savoir : A et B. C’est sans doute sa politique.

Si pour un premier temps elle avait déjà prouvé son intention devant la famille, c’est qu’elle en avait également une autre issue de secours. Sa crainte surtout, est celle de rester dans l’ignorance des hommes. Attendre encore de mari ? Cela va s’en dire qu’elle en avait marre. Mais elle est bloquée de le manifester. Le dire lui semblait être une culpabilité.

J’en doutais aussi du fait qu’elle me cachait quelque chose au fond de son estomac. A chaque fois que j’insistais, c’est plutôt une tournure au tour de la casserole. Et pourtant elle veut aller à la vitesse supérieure. Voire les dots de ses sœurettes et amies à chaque moment lui traumatisait souvent. Désormais, une histoire d’humour se dessine.

Sa copine qui faisait notre trio ce jour là, est venue me voir un jour pour me parler d’un hypothétique mariage de celle qui m’avait déjà décliné l’identité en me choisissant devant ses frères, sœurs, cousins, neveux, belles sœurs et tente. J’avais des soupçons et une telle nouvelle ne me surprend pas du tout.

Mais je jouais le semblant pour ne pas donner de l’importance à une personne qui cherchait à se faire plaire par ses mauvaises nouvelles. Ce n’est pas sa première fois dans ce genre de situation. Certains lui surnommaient Léopoldina (personnage dans une série, qui joue le rôle d’hypocrisie).

Cette fois, ce que mademoiselle Léopoldina me révèle, est avéré. Mais il faut attendre la personne la mieux placée pour le dire. Implicitement, les actes le prouvent. Car ayant changé de comportement et de fréquentations, la future mariée doit prendre son destin en main. Etre femme responsable ? C’est à elle de le prouver. Mais comment faire savoir à quelqu’un qu’on a cherché de leurrer pendant tout cet intervalle de temps sa décision ultime ?

Sans doute mon téléphone crépite et ça y est !

-Mazid, je t’informe de mon mariage qui doit se tenir au village.

-Au village ? Pourquoi tu ne m’en as pas informé pendant tout ce temps ?
Silence radio.

-Ton mari est là, quel est son profil ?

-Il est caporal chef de l’armée…

-Je voudrais participer.

-Je repartirai à Conakry, après le mariage.

-Je suis disposé à te venir en aide, en cas de besoin.

-D’accord, je te tiendrai informer dans tous les cas…

-Ok. Heureux ménage…

Elle raccroche tout en oubliant de me remercier. Ce n’est rien. Cela n’empêchera pas d’aborder à autres choses car chacun a sa vie privée. A chaque pas de notre existence sur cette terre où nous venons écrire notre histoire, on ne perd jamais. Soit on apprend soit on gagne. Et la vie est faite de leçons pour ceux qui veulent se laisser graver dans l’histoire et ceux qui veulent gaver l’histoire. C’est juste une question de choix !

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