Obamazid

Monsieur le président, il m’est rare de prendre mon temps pour interpeller de cette manière. Certes, je n’ai pas actuellement la chance de faire un tête à tête pour vous parler à cause de la position géographique. Mais un jour, j’en aurai sans doute car rien n’est impossible. Espérons que Dieu nous donne longue vie. Ceci dit, vous avez récemment affichez votre position xénophobe vis-à-vis de l’Afrique en générale et celle du sud du sahara en particulier. Advienne que pourra. Elle prend néanmoins acte !

Casse-ça-aide…

Universitaire dans les temps, devenu président par l’argumentaire du destin, vous avez suscité tant d’espoir pour la jeune génération. Malgré tout, cette jeunesse ne voit pas ce background de leadership tant rêvé en vous. D’abord, après de tumultes manifestations et de contestations grondées qui ont précédé votre venu à la tête de la Tunisie, vous devenez le ras-le-bol de l’intelligentsia. Vous auriez sans doute dû vous assumez dans un manteau de chef d’État. Mais vous avez jugez nécessaire de vous résumez à la chute de l’État en ignorant votre véritable état.

Il n’y a pas assez longtemps, le président sénégalais Macky Sall, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine (UA), attirait l’attention des autres chefs d’États du continent sur le fait de la création d’un État fédéral, réunissant en son sein tous les peuples et tous les pays pour former un bloc incontournable. Avec un seul drapeau, une seule monnaie, une seule armée… il est aller jusqu’à prononcer le « 4ème État de la planète ».

Après cette sortie d’union oser, l’opinion est peinée de constater l’existence de personnes qui mettent les bâtons dans les roues des États-Unis d’Afrique tant souhaiter par les leaders africanistes.

A votre place de leader du continent monsieur le prési, qu’aurions-nous devenus ?

Le mardi 21 février dernier, vous brandissiez un message de théories complotistes sur l’immigration irrégulière en ces termes : « une entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie ». Quel déphasage avec la réalité du siècle dont vous parler ? Nous sommes conscients de la situation sociopolitique de votre pays. Des arrestations arbitraires d’activistes de la société civile et la privation de la liberté de ton entre autres.

Plus loin, vous avez affirmez sans ambage que la Tunisie est un pays africain mais estomper de caractère « arabo-musulman ». Quel complexe ? Sans rentrer dans des détails, je vous recommande de parcourir Nations, Nègres et Cultures de l’anthropologue Cheick Anta Diop parmi tant d’autres d’ailleurs.

Brandir des discours honteux, haineux et racistes de cette trempe, dérange des visionnaires dans leurs tombes. Laisser les consciences de ces fiertés dormir en paix. Rendez cette monnaie à : Patrice Lumumba, Kwamé Nkrumah, Thomas Sankara, Marcus Garvey, Muhammar Khadafi etc.

Je vous rappelle également d’un des hadiths du prophète Mohamed (PSL), qui s’est battu corps et âme pour remplir sa mission de messager : « Dieu ne jugera jamais votre couleur de peau ni votre visage, mais ce que vous gardez dans le cœur ». Rapporté par Muslim. Partant de cette optique du messager d’Allah, on constate avec amertume votre vision contraire. Qu’en dites-vous ?

Je vous rappelle aussi que les messagers de Dieu se sont toujours déplacés d’un point à un autre, pour véhiculer leurs messages aux peuples ou encore pour des raisons de sécurité entre autre. Faut-il se souvenir de Abraham, Moise, Muhammad…?

Mon cœur saigne…

Monsieur, même si vous n’avez pas du respect pour la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) en son article 12, ayez au moins du respect au pacte international relatif au droit civil et politique qui stipule en son article 2 : « Les États parties au présent Pacte s’engagent à respecter et à garantir à tous les individus se trouvant sur leur territoire et relevant de leur compétence les droits reconnus dans le présent pacte, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation ».

Même si vous insinuez minimiser votre appartenance dans l’Union Africaine, votre cognition devrait vous interpeller sur les textes de lois des autres institutions. Malheureusement, vous avez ouvert un acharnement contre une race minoritaire et innocente vivant chez vous. Espérons que d’autres campagnes ne serons pas aussi lancer en réplique.

Monsieur, je ne saurais terminer sans vous rappeler que le monde a les yeux en face du trou. Parce que l’on peut mentir à une partie du peuple pendant un temps, mais pas tout le peuple pendant tout le temps. Alors, revenons à ces chiffres que vous voilez :

La Tunisie compte de nos jours 22 000 migrants subsahariens sur une population de 12 millions d’habitants, ce qui représente sans doute 0,2 % au total. Il y a lieu de rappeler également les statistiques officiels italiens qui renseignent que plus de 32 000 migrants, dont 18 000 tunisiens sont arrivés clandestinement en Italie en provenance de Tunisie en 2022.

Il y a un an jour pour jour, le monde entier assistait à une invasion inimaginable de la Russie en Ukraine. La nuit du 23 au 24 février 2022 semblait être pour certains, une menace. Mais celle du 24 reste fatidique et incompréhensible pour la majorité. Car la réalité reste l’incontournable journée qui a induit l’humanité à une guerre fratricide. Le pire reste le problème d’information qui devient l’autre arme indescriptible pour se faire de la place.

C’est assez difficile de vivre cette guerre qui secoue les esprits. Je me souviens encore, ce moment fort qui me masturbait le cerveau pour ne pas que cette invasion ait lieu. Hélas, je me suis réveillé tôt en cette fin de février 2022 pour suivre en premier rfi.fr, afin de me rassurer que la guerre « n’aura pas lieu ». Malgré le fait que je n’avait pas d’électricité pour faute de panne ce jour, je devait m’accrocher à mon smartphone pour m’éloigner de la télévision. Alors, il fallait plus de concentration dans les médias sociaux.

La communication, l’autre facteur de la guerre…

Avant l’attaque, des communications sont lancées de part et d’autre pour neutraliser moralement son « ennemi » et désorienter l’opinion. A suivre les internautes, on sent qu’il y a une campagne de déstabilisation sans faille. D’aucuns croient à toute information rencontrée sur la toile. D’autres vont jusqu’à afficher leur pessimisme profond, estimant qu’à cette ère, le monde détient des armements lourds pour assister l’apocalypse. La Russie gonfle ses sorties médiatiques et affiche un visage de rayer l’Ukraine en un laps de temps, comme l’a fait Adolphe Hitler et sont nazisme dans les années 1940 à certains pays.

Et le président ukrainien ne tarde pas aussi a répliquer pour éviter les paniques qui gagnaient les populations sur place et à l’étranger. Il tente également à rassurer le monde sur la situation d’offensive de ses troupes déjà « préparer » pour aller à l’affront de l’une des armées les plus puissantes au monde. Et c’est parti pour une guerre qui va faire la une des rédactions des quatre coins de la planète.

Information ou désinformation?

Au début de la guerre, les pratiques malsaines sur l’actualité en Ukraine n’ont pas tardé. Des théories sont lancées pour d’autres fins. On voit des images ou vidéos… détournées pour donner une tournure de la situation. De faux chiffres sont communiqués pour endormir les consciences. Nul doute, les opinions divergent de partout. C’est facile à apprécier lorsqu’on se fie à cela, mais difficile à comprendre lorsqu’on est loin des réalités sur place. Pour éviter ces genres de manipulations, j’étais parfois obligé de surfer sur des sites d’infos comme chez les Observateurs de france24.com, pour avoir quelques précisions.

Et selon des chiffres avancés par ce quotidien en ligne, 115 contenus trompeurs ont été identifiés dans 96 articles publiés. Parmi eux, on retrouve 91 contenus manipulatoires favorables à la Russie et 17 à l’Ukraine. Tout ceci en un temps record de douze mois.

finalement, peut-on espérer à une seconde guerre froide, après celle de la seconde guerre mondiale?

Il a encore fallut plus d’une année au pouvoir pour nous permettre de dépister ce connu inconnu. Savoir la véracité de ce qui se cachait derrière le lion du 05 septembre 2021 en Guinée. On se rappelle de ses sorties médiatiques gonflées, tintées de faux espoirs qui bernent le peuple longtemps victime d’exactions de ses dirigeants.

Un colon-ail faut-il le rappeler encore, venu de la tête d’une élite militaire pour soi-disant, sauver les couleurs de la nation dans les mains des chefs gangsters d’États de la décennie.

Oui, on a toujours en mémoire des images et des sons qui nous ont à moment donné de l’histoire du pays, prouvé les comportements moribonds qui ont conduit à ce fameux coup d’État militaire, induisant la nation à ce capharnaüm que nous vivons de nos jours.

La Guinée qui ressemble à une marmite pimentée posée sur du feu depuis plus de 64 ans de souveraineté totale. Un pays qui a pensé pour la première fois de son itinéraire trouver la solution en ce début de septembre 2021, avec cet abrupt homme noir à la carrure de chef de la brousse qui bavarde rarement. M’ma mamady prend la destinée de la Guinée pour s’assumer et assurer une transition inattendue mais opportune.

Ce robuste qui s’est présenté au grand public ce jour-là, était considéré comme étant le messie. Aussitôt, il devient assez populaire par la populace qui l’accepte unanimement. Il est alors acclamé par toutes les composantes de la nation (classe politique, société civile, syndicats…) Coup d’État en Guinee: des institutions condamnent le peuple acclame

Mais les délices du pouvoir le détournent du chemin dont il avait annoncé. Le colosse affiche désormais les griffes et les yeux rouges aux voix dissonantes. Des politiques et les membres de la société civile qui s’opposent à la façon de gouverner de sa junte sont obligés de prendre le chemin de l’exil pour certains et pour les autres, les portes de la maison centrale les sont largement ouvertes. Des procès tant désirés par les détenus politiques et leurs avocats ne sont pas à l’ordre du jour. Et la transition prend un autre tournant comme le stipule ce billet : Une transition en régression.

Ainsi, les anciennes pratiques recommencent. On assiste comme toujours à des morts lors des manifestations sociales. L’arrogance recommence et les messages habituels continuent à germer. Le pouvoir militaire reste désormais décrié par endroit. La colère et les frustrations continuent comme toujours de régner dans les cœurs de ceux qui se battaient contre la dictature du régime défunt. C’est sans doute dans cette perspective que l’homme averti brandit sa plume pour interpeller Tout est prêt pour la sixième dictature

L’homme fort devient celui qui fait la une des lèvres de tout le monde. S’il était difficile de s’approcher de lui hier, il est aujourd’hui celui qui est assez facile à dézinguer par ce peuple qui lui a applaudit. Son mystère n’a été qu’un feu de paille. La montagne a finalement accouché d’une sourire.